je n'ai pas autant de prétention !! enfin, pas encore !
Tiendez, parce que vous m'êtes sympathique :
Voici quelques planches, pour donner une meilleure idée...
Pour situer, voilà ce qu'il s'est passé avant :
Gwendoline et Corentin ont frotté sur leurs yeux une pierre magique aillant le pouvoir de permettre de voir tous les êtres fantastiques. Il rencontre ainsi Léa la féé, et Anrud le lutin. Celui-ci leur propose ses services comme lutin domestique, mais Corentin préfère un dragon, et Gwendoline une licorne. Anrud s'en va, vexé.
Le lendemain, les enfants apprennent qu'un des champs de leurs parents, agriculteurs, a été ravagé mystérieusement. Dans la conversation qu'ils surprennent, les enfants comprennent aussi que leurs parents veulent les abandonner, parce qu'ils n'ont plus d'argent. Les enfants, par Léa, apprennent que c'est probablement un mauvais tour d'Anrud. Ils partent à sa recherche....
Scène 06 – Départ
Planches : 4
Personnages : Gwendoline, Corentin, Léa, Anrud.
Lieux : dans le jardin.
Mise en scène : Extérieur, jour.
Planche 14
Les enfants sont habillés. Ils sortent dans le jardin, pas très gai.. Léa les attend, voletant au milieu de la cour. Elle est toute guillerette.
Léa : Alors, on fait quoi aujourd’hui ?
Corentin : Rien.
Léa voit alors leurs mines abattues.
Léa : Qu’est ce qu’il y a ?
Corentin : Un des champs de nos parents a été entièrement détruit.
Gwendoline : Et nos parents veulent nous abandonner !
Léa : C’est un coup d’Anrud, ça. Il ne faut jamais vexer un lutin. Et il ne va pas s’arrêter là.
Corentin : Tu sais où il est ?
Léa : Sûrement en train de dormir dans un coin.
Corentin : Cherchons-le, je dois lui parler.
Les trois compagnons cherchent Anrud. Ils le trouvent dans un buisson en train de dormir.
Corentin : Bonjour.
Anrud se réveille et les regarde. Quand il les reconnait, il arbore un méchant sourire. Il se croise les bras, et leur tourne le dos.
Anrud : Je ne vous parle plus.
Planche 15
Corentin : Nous voulons nous excuser pour hier. Nous serions ravis de t’avoir comme lutin domestique.
Anrud : C’est trop tard.
Gwendoline lui fait ses yeux de chien battu.
Gwendoline : Si-Teu-Plait !
Anrud faibli, puis se reprend et se tourne pour ne plus la voir.
Anrud : Non.
Corentin : Que faut-il faire pour que tu nous pardonne ?
Les yeux d’Anrud s’illuminent.
Anrud : Si vous me rendez un service, je vous laisserai tranquille.
Corentin : D’accord, tout ce que tu voudras.
Anrud : Je veux la Pierre Qui Sait.
Léa intervient, choquée.
Léa : Non !
Planche 16
Anrud jette un regard mauvais à Léa.
Anrud : Mêle-toi de tes oignons, Léa.
Corentin : C’est quoi, cette pierre ?
Léa : Il faut aller chez nous pour la trouver. Et personne ne sait vraiment où elle est.
Corentin prend un air décidé, imité par Gwendoline.
Corentin : Nous irons.
Léa : C’est très dangereux !
Corentin : Nous n’avons pas le choix.
Léa : Alors je vous accompagne.
Corentin : C’est gentil, Clochette.
Léa : Léa.
Corentin : Oui, je sais.
Corentin : Comment va-t-on chez vous ?
Léa désapprouve ce choix, mais elle répond quand même.
Léa : Suivez-moi.
Léa guide les enfants. Ils passent le petit portillon, à l’arrière de la cour, qui donne dans le petit bosquet derrière chez eux.
Léa : Vous êtes sûrs ?
Gwendoline et Corentin : Oui.
Planche 17
Ils entrent dans le petit bosquet par le petit sentier. A peine entrez, ils se rendent compte que c’est bien plus grand dedans que dehors.
Gwendoline : Ce n’était pas aussi grand, avant.
Léa : C’est parce que maintenant vous voyez Tout.
Ils marchent le long du sentier. Ils aperçoivent de temps en temps des lutins, des farfadets, des êtres du Petit Peuple.
Corentin : Nous allons où ?
Léa : A Cathair Coill, un ami saura nous aider.
Gwendoline est déjà fatiguée.
Gwendoline : Et c’est loin ?
Léa : Non.
Le sentier grimpe, et quand ils arrivent en haut, ils découvrent Cathair Coill.